Tu te crois dans le monde des Bisounours ?

Les Chroniques de Nathalie • Épisode 8

Ah, si le monde pouvait fonctionner comme moi, tout irait tellement mieux…

Les gens seraient toujours bienveillants, honnêtes et serviables.

On pourrait se faire confiance mutuellement et ne jamais être déçu.

Le voisin couperait régulièrement ses arbres et tondrait à des heures décentes, l’ouvrier serait ponctuel et terminerait dans les délais annoncés, mon frère serait fiable, votre fille vous appellerait toutes les semaines, son collègue de travail lui demanderait s’il peut l’aider, chacun donnerait une pièce au mendiant (il n’y aurait plus de mendiant !), nous serions gentils les uns avec les autres.

La belle vie…

La réalité ?

La définition Le Robert du Bisounours : Personne très gentille et d’une grande naïveté, ayant une vision idéalisée du monde.

Le problème est que ces Bisounours ne vivent pas sur leurs nuages, entourés des leurs, mais sur la planète terre. Et ici-bas, la conséquence est que tout se fait au dépend de ces petites peluches adorables. Le résultat : Abus de confiance, déceptions, incompréhensions, frustrations et d’autres.

Les êtres humains sont différents et la plupart d’entre eux pense d’abord à soi. Ensuite, cette majorité a un réflexe sain : ne pas donner sa confiance sans avoir validé auparavant si la personne en face d’elle en est digne.

Cela présente plusieurs avantages !

• Ne pas être dupé, car c’est souvent cher payé (émotionnellement et financièrement)
• Ne pas devoir retirer sa confiance, car c’est douloureux (parfois pour les deux parties)
• Penser à soi évite d’attendre de l’autre qu’il le fasse pour nous (c’est responsable et ne rend pas dépendant)

En nous engageant petit à petit, nous avons le temps de connaître l’autre et ça, c’est bienveillant pour tout le monde !

Rappelons-nous que chaque personne vit selon son propre système de croyances et de valeurs. Il a grandi dans un environnement différent du nôtre, où il a peut-être appris à se défendre, veiller à son bien-être et à ne pas faire confiance à n’importe qui.

Il est question de deux choses

1. Comprendre pourquoi je souffre en tant que Bisounours.
2. Accepter que le monde ne tourne pas comme moi.

L’objectif est très clair : savoir vivre en société avec légèreté, en conscience, pour se sentir mieux.

Vous n’avez pas les codes ?

Recommandation de lecture : J’ai pas les codes, Christel Petitcollin

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