Les Chroniques de Nathalie • Épisode 9
Pour les personnes que je nomme « auto-sceptiques », incapables de définir elles-mêmes ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, c’est l’entourage qui fait office de miroir.
Ces différents miroirs, comme les parents, les amis, les collègues de travail, la télévision, sont autant de repères qui permettent aux auto-sceptiques de se sentir confirmés et par conséquents d’avancer dans leur vie.
Le trajet entrepris par un véhicule suivant plusieurs GPS (guidage par satellite) à la fois est assez simple à imaginer ! Les kilomètres défilent, certes, mais combien de demi-tours, détours et impasses se trouveront sur le chemin de la personne cherchant la confirmation d’autrui avant chaque décision ?
Naviguer à vue
En l’absence de confiance en soi, les auto-sceptiques ont souvent été remis en cause par leurs parents, professeurs, étant jeunes. Ils n’ont pas eu l’occasion d’apprendre à choisir pour eux-mêmes et d’être confortés dans leurs comportements, envies et besoins.
Ainsi toujours dans le doute, leur vérité est devenue la suivante :
« Ce que je pense n’est pas bien. Je ne sais pas ce qui est juste. Mes goûts sont bizarres. Si je veux être bien vu, si je veux réussir, si je veux être aimé, je n’ai pas le droit d’être moi. »
Au fil du temps, ces personnes souffrant non seulement d’un manque total de repères, mais aussi de personnalité, ne savent plus faire la différence entre s’adapter intelligemment à la société et se renier.
Totalement perdus, les auto-sceptiques cherchent l’approbation et rêvent d’un manuel qui leur permettrait de toujours savoir que faire dans quelle situation.
La solution : Trouver son propre repère
C’est beaucoup plus facile à écrire qu’à mettre en œuvre !
Un chemin de déconstruction de ce mécanisme est à entreprendre pour les auto-sceptiques afin qu’ils puissent, petit à petit, définir ce qui est bien et juste pour eux-mêmes et apprendre à s’auto-confirmer.
Ils ont besoin de retrouver leur libre-arbitre et de se reconnecter à leur capacité de jugement.
Chaque jour, ils prennent un peu plus souvent la voix du miroir et se disent « Tu as raison. Tu peux assumer ta décision. Tu as le droit d’avoir un avis différent. Tu es beau. Tu es belle. Tu es intelligent(e). »
Et avec le temps, la vraie personnalité – car elle existe – de l’auto-sceptique pourra émerger et se faire entendre, apprécier et aimer. Tout d’abord par soi-m’AIME.
Besoin d’aide ?
Vous méritez de réaliser votre plein potentiel. En tant que coach bonheur, je vous accompagne sur votre chemin.
Apprenez à vous affirmer en douceur.
Et si nous prenons rendez-vous pour discuter de vos besoins et objectifs.