Zoom sur la tristesse

Comme pour toute émotion, notre réflexe premier est de la réprimer, de la faire taire.

Nous nous empressons de conseiller à tout va « Ne sois pas triste », « Calme-toi », « Ça va aller » ou mieux encore « Mais pourquoi tu pleures ? ».

Les émotions ont mauvaise presse ; on n’en veut pas, ni pour nous-mêmes, ni pour les autres.

Alors, nous continuons à vouloir les gérer, les contrôler.

STOP

Et si nous allions plutôt écouter ce que l’émotion tente d’exprimer.

Notre corps parle rarement pour ne rien dire.

Lorsque nous sommes tristes, c’est tout simplement que nous avons un besoin urgent de réconfort.

Pour quelle raison ? On s’en fout ! Dans un premier temps, nous avons à prendre notre besoin au sérieux et trouver de quoi nous réconforter.

Plus nous attendons pour respecter cette demande, plus notre émotion prend de l’importance et même si nous ne le ressentons pas tout de suite ; tôt ou tard, ça pète.

L’émotion ne vas pas disparaître comme par magie.

Alors que nous imaginons la contrôler, elle se fait en réalité silencieuse, par manque d’écoute et de bienveillance.

Elle peut rester ainsi, puis se manifester de manière plus violente, quelques jours ou semaines plus tard.

Du moins lorsque nous lui laissons cette chance. Dans les autres cas, les émotions ainsi refoulées s’accumulent jusqu’à se transformer en mal-être.

Pas facile, mais simple

Nous n’avons pas appris à vivre nos émotions.

Nous avons appris à être forts, à ne pas pleurer, à traverser la vie la tête haute et ne surtout pas nous montrer vulnérables.

Car l’ennemi n’est jamais loin ; une personne pourrait prendre le dessus, voler notre place, se moquer.

Quel dommage !

Montrer et vivre ses émotions est sain, juste, exemplaire et tout sauf faible.

Tous les moments ne sont pas propices à cela, mais rien que de se dire pendant une réunion « Tiens, je me sens triste, j’ai envie de pleurer ; pour me réconforter, j’’appellerai ma meilleure amie ce soir » fera la différence.

Tout comme envoyer un message à son amoureux, passer aux toilettes et verser ses larmes, se faire un auto-câlin imaginaire.

Si la situation le permet, demander qu’on nous prenne dans les bras.

En accueillant nos émotions, notre vie devient plus douce et cela nous rend plus stable émotionnellement.

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Vous méritez de réaliser votre plein potentiel. En tant que coach bonheur, je vous accompagne sur votre chemin.

Apprenez à vous affirmer en douceur.

Et si nous prenons rendez-vous pour discuter de vos besoins et objectifs.

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Nathalie Haberstroh

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